Les tableaux se réfèrent au monde des mythes. L'image des nymphes qui courent sans cesse m'a toujours fascinée. Perçues comme essaimées, fugaces, apparitions qui poursuivent ou qui sont poursuivies, qui vous observent entre les feuilles, qui vous épient dans les eaux, figures dangereuses et fascinantes.
Les bois, les forêts incultes, les eaux sont leur endroit, leur domaine. Elles ne vivent pas dans le monde des hommes mais dans un monde à part où les hommes quand ils y pénètrent n'en sortent pas toujours indemnes. Comme traces de leur passage il reste des scintillements métalliques, colorés, le bruissement des feuillages et des branches, murmure de sources.